Mon cousin m'a offert 2 albums Sajou retrouvés dans les papiers de sa maman.
La couverture du premier en dit long sur ce qu'il a vécu !



Quant au contenu, je vous l'offre (mais sur plusieurs jours, car la mise en lign est longuette !)
Cliquez sur la photo pour l'ouvrir en grand et pouvoir l'enregistrer.

Voici un premier alphabet de 36 points de haut :



Et un deuxième, de 49 points
 

Après une nuit de navigation nous voilà devant les bouches de Bonifaccio

 

le bateau tient sa place dans le port, amarré juste en face de la vieille ville
 
La baie d'Ajaccio

 

La Citadelle

 
Le port



C'était notre dernière escale. Demain matin nous débarquerons à Savona.
En 4 jours, nous avons fait le tout de la Méditerrannée occidentale. Un grand dépaysement !

Que faire en mer, lorsque l'étape est longue, me direz-vous ?

Eh bien, tout est prévu à bord !
Surtout pour vous faire dépenser votre argent !! et avec l'euro, c'est encore plus facile.
Bars, casino, salle de sport, massages et spa, spectacles, bibliothèque et salle Internet, sans compter les piscines et jacuzzi en plein air ou découvrables.

L'animation est là en italien, nationalité du navire. Mais tout est traduit.

L'équipage et le personnel de bord est très cosmopolite et souvent polyglotte, mais vous trouvez toujours quelqu'un pour vous comprendre, sans même forcément passer par l'anglais.

Décoration à l'italienne !
le grand hall :


L'ascenseur intérieur sur 10 étages !


La déso du bateau est inspiré de la comédia dell'Arte


Transats à volonté :


De quoi profiter du temps qui s'est mis au beau en direction de Tunis, prochaine étape.

Notre Comité d'Entreprise a eu l'excellente idée de nous proposer cette année une croisière en Méditerrannée.
Vous me suivez ? On embarque ?

Tout d'abord, rendez-vous à Savona près de Genova au terminal des croisières Costa, sous la pluie.
Et voici ce que nous avons aperçu :

au delà du parking, le terminal d'embarquement et, juste derrière, le navire, reconnaissable à sa cheminée.


292m de long, 32m de large, 16 ponts, 2600 passagers, il faut quelque temps pour embarquer tout ce monde.

Apapreillage. Nous sortons du port puis longeons la côte italienne et ses palazzo dominant la baie.




Après une nuit de navigation le long des côtes françaises puis à travers le Golfe du Lion, le navire pavoise pour sa première escale :


Barcelone

Premiers aperçus du port, l'un des premiers de Méditerrannée :





A peine débarqués, voici Christophe Colomb qui nous accueille


Petite ballade sur Las Ramblas

Le marché :






Et toujours Las Ramblas, avec ses marchands d'oiseaux,

Ses troubadours façon statue


Emblème du Barcelone gothique, la cathédrale




 
Et son cloître, gardé par 13 oies en mémoire de Sainte Eulalie, martyre à 13 ans



L'architecture austère du vieux Barcelone contraste ...


... avec le foisonnement de la Sagrada Familia

Oeuvre de Gaudi pour la plus grande part de l'édifice, la façade du Jugement Dernier est l'oeuvre de Subirachs et a été commencée en 1987.



La lumière tient une place importante dans l'édifice


ainsi que les références à la nature comme ces piliers en forme d'arbres.

Commencée en 1882, les travaux de construction de la Sagrada Familia ont été menés par Gaudi jusqu'à sa mort en 1926 puis été arrêtés par la guerre civile en 1936. La construction reprend en 1952 à partir des plans de Gaudi au gré des dons permettant la poursuite des travaux.


Le deuxième portail est consacré à la Nativité, avec un luxe de détails que l'on peut admirer pendant des heures

Le toit est hérissé de symboles couverts de mosaïque

ou sculptés dans une orgie de matériaux différents






La construction en arrive à la flèche principale, qui fera 170m de haut et incarnera le Christ



Et, bien entendu, la vue du haut des tours est époustouflante !









Mais l'escale est courte : une après midi seulement, et nous voilà à nouveau à bord, quittant Barcelone

De Oliviers Bleys, Prix François Mauriac, de l'Académie Française, 2001.

L'histoire d'un compagnon teinturier au XVème siècle dans l'albigeois.
Car le pastel dont il est question ici est Isatis Tinctoria, encore appelé guède, dont les feuilles fermentées puis roulées en boules appelées cocagne étaient à l'époque la seule façon d'obtenir le bleu.
Le bleu de l'azur, le bleu de Marie.

Et qui teignait le bleu, teinture de cuve à froid, ne teignait pas le rouge, teinture à chaud obtenue à partir de la garance.
D'où des luttes pour le pouvoir et l'argent ...

Et au delà du roman fort bien écrit, c'est une jolie plongée dans le monde passionnant des teintures naturelles.

Merci à Nathalie de m'avoir fait découvrir ce livre lors d'un Salon où nous avons parlé ... teinture.
Pour sa part, elle conçoit des papiers et objets en papier que vous pouvez voir sur son site : http://www.nature-art-texture.com